Le bas volume en vidéo

[amDBs9]

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Vidéo de sensibilisation ... pour faire avancer la science !

L'intro du recueil de communications du Colloque PULVE de Til Châtel (21), le 21/05/2015

Protéger les cultures des bioagresseurs, c’est aujourd’hui intégrer des savoirs et des techniques au service d’une double performance économique et environnementale, en s’appuyant sur :
- Des mesures prophylactiques pour limiter la pression des bioagresseurs,
- La connaissance de l’épidémiologie,
- La connaissance du mode d’emploi des produits de traitement.
Chaque traitement, dès qu’il est justifié, doit être raisonné et positionné de manière à être le plus efficace possible ainsi que respectueux de l’environnement et de la santé de l’opérateur. La pulvérisation est un levier important pour atteindre ces objectifs. La pulvérisation à bas volume est la technique la plus innovante pour rendre encore plus efficients les produits phytosanitaires.

Un peu d’histoire
La technique du bas-volume est apparue dans les années 1980 avec deux initiateurs : Clément Gentay (ACTA) et Bernard Demaine (Chambre d’agriculture de l’Oise) qui se sont intéressés à l’utilisation des adjuvants en complément des réductions de doses de produits phytosanitaires, en collaboration avec l’ITB. La technique s’est ensuite fortement développée grâce au désherbage betterave qui est à la base des réductions de doses. Le bas-volume et les réductions de doses ont ensuite été développés et diffusés par des Chambres d’Agriculture du Nord de la France et notamment par le Centre de Gestion et de Formation des Agriculteurs de l’Oise (CGFAO), dont Vincent Franquet était alors le principal acteur, qui depuis 15 ans est devenu directeur d’Agri-Conseils. Depuis 2010, en Picardie d’abord puis en Bourgogne, à la demande des agriculteurs, comme de leurs techniciens de proximité, qui souhaitent des informations complémentaires neutres sur la technique, ARVALIS – Institut du végétal fédère les acteurs locaux autour d’expérimentations dont les résultats objectifs sont diffusés au plus grand nombre.

Les enjeux des applications à « bas volumes »
La technique de traitement à bas volumes (50 à 80 l/ha) est de plus en plus pratiquée par les producteurs, en particulier de grandes cultures.
La raison première est logistique : avec la diminution du volume d'eau, la productivité du travail est améliorée. La réduction de moitié du volume d’eau utilisé à l’hectare (classiquement de 150 à moins de 80 l/ha) permet de diminuer le temps de remplissage et d’augmenter d’environ 30 à 40% le nombre d’ha/heure surtout si le parcellaire est favorable.
Au-delà du gain de temps significatif, le principal objectif est de bénéficier au maximum des conditions climatiques optimales, le plus souvent très tôt le matin, pour garantir et améliorer les efficacités des produits utilisés. En bénéficiant de meilleures conditions d’application, des réductions de doses sont envisageables, mais ne sont en aucun cas systématiques.
En résumé, cette technique qui met en œuvre moins d’eau, moins de carburant, et parfois moins de produit phytosanitaire, contribue à un meilleur respect de l’environnement.

L.Pelcé - ARVALIS - Institut du végétal

[forbo17]

Bon article.
J'ai constaté sur mon secteur que les agris traitaient + tôt qu'avant.

Avant j'étais le seul pingouin à sortir le tonneau en fin de nuit ,maintenant les voisins traitent plus tôt.

C'est une bonne chose .

C'est parce que, doucement année après année, le discours historique des technicos : "la rosée est un ennemie, évitez là" (quand on traite à 250 L/ha ) devient "la rosée est un allié, cherchez là" (quand on traite à 100 L/ha).
Il a fallu du temps à mon père pour accepter cette révolution, lui qui a entendu pendant bien longtemps, de la bouche des soit disant technicos, qu'il fallait traiter sur feuille séche...

La question qui tue (le technico) :
"Oui mais, expliquez moi comment qu'on peut avoir des feuilles séches, et plus de 70% d'hygrométrie en même temps "

[le crayeux]

y a t il des essais de désherbant ou de fongicide systémique unique sur blé avec meme dosage, même volume mais à 80 % , 60 %, 40 %, 20 % hygrométrie ?
c'est pour savoir la différence exact d'efficacité !

si à 80 % = 100
à 60 = ??
à 40 = ??

on sait que cela diminue mais dans quell proportion

[Faby]

dans l'arvalis info d'hier, un sujet sur le bas volume pas trop mal traiter présenté par l'un des seuls a ne pas condamner le bv chez arvalis ( vous devinez )
bon y a juste le gars de dijon cereales qui a mon sens n' a pas sa place et un discours qui pourrait etre contredit mais bon !

[amDBs9]

On va surtout dire merci à ben21

[Faby]

c'est vrai d'ailleurs ce serait hachement bien dans l'info hebdo de faire temoigner des agris sur leur pratiques innovantes ou décalée ( non j'parle pas d 'azote ) meme si ca pourrait faire aussi un excellent sujet

[ben21]

On va surtout dire merci à ben21

tiens en parle de moi ...

je doit desherber 50 ha cette nuit ou celle de dimanche a lundi :cause trop de vent ,j'attendais la pluie avant d'intervenir et je souhaite qu'il repleuve dessus :pas un métier facile l'optimisation de nos interventions

[Faby]

mais si c'etait trop facile ce serait pas drole

[Agrimarne]

Ok pour toutes ces techniques mais avoir une vie normale ça a aussi un prix ,un WE de rêve pour @Ben21,  50 ha cette nuit ou dimanche !!!..pour du blé à 140€

PS ,je suis en BV avec la soupe ,mais toujours dans des horaires ...voir fort matinaux et jours acceptables

[ben21]

michel je diversifie mes activités en semaine...pas toujours facile

[le butté]

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[bic86]

Hallucinant
Je pensais pas que ça pouvait exister.

[Jardinier du 70]

Bah ils ont des masques anti poussière, ils sont protégés.

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