contre le manque de vétos
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Re: contre le manque de vétos
heureusement qu ils ont les chiens et chats pour faire tourner les boutiques ,s il n y avait plus que l élevage ,il y aurait encore moins de vétos
shadow- Agrinaute d'or
- Age : 61
Barbu aime ce message
Re: contre le manque de vétos
Sud-Mayenne. Ils s’unissent pour lutter contre la désertification vétérinaire
Dans le Sud-Mayenne, des vétérinaires ont fait le choix de se regrouper pour éviter de voir certaines cliniques fermer leurs portes. Un moyen de faire face à la pénurie de médecins, qui touche aussi les professionnels de la santé animale.
Astrid Degueldre, vétérinaire équin, et Benoît Gilet, vétérinaire rural, devant la clinique de Craon.
Astrid Degueldre, vétérinaire équin, et Benoît Gilet, vétérinaire rural, devant la clinique de Craon. | OUEST-FRANCE
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Ouest-France
Émilie GINESTOU.
Publié le 03/10/2021 à 11h52
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« Aujourd’hui, être vétérinaire et avoir une qualité de vie, c’est difficilement compatible. » À l’heure où la désertification médicale reste un enjeu majeur pour nos territoires, on parle encore peu des spécialistes de la santé animale. Pourtant, eux aussi souffrent de la pénurie de médecins.
Un constat qui a forgé l’histoire de la clinique vétérinaire Sud Mayenne. Avec sept associés et quarante-quatre salariés, cette structure est un regroupement de quatre établissements. « La première clinique a été fondée à Craon, explique Benoît Gilet, vétérinaire rural. En 2010, nous avons fusionné avec Cossé-le-Vivien, tout en gardant chacun ses locaux. Un an plus tard, nous avons repris celle de Quelaines-Saint-Gault, qui est aujourd’hui intégrée au site de Cossé. »
« Notre histoire est avant tout humaine »
En 2017, c’est au tour de Château-Gontier de rejoindre le groupe. La dernière reprise en date est celle de la clinique de Loiron, en juillet 2021.
Loin d’être une stratégie « pour vouloir devenir plus gros, notre histoire est avant tout humaine, insiste Astrid Degueldre, vétérinaire équin. À chaque fois, il s’agissait de professionnels qui arrivaient en fin de carrière et qui ne trouvaient pas de repreneur pour leur patientèle. Nous n’avons pas voulu les laisser tomber. »
Astrid Degueldre, vétérinaire équin, et Benoît Gilet, vétérinaire rural, devant la clinique de Craon.
Astrid Degueldre, vétérinaire équin, et Benoît Gilet, vétérinaire rural, devant la clinique de Craon. | OUEST-FRANCE
D’autant que l’intégration de nouveaux établissements implique aussi une augmentation de la charge de travail, « mais pas forcément des moyens », pour la clinique vétérinaire Sud Mayenne, qui possède trois pôles : canin, équin et rural.
« Aujourd’hui, ce qu’on veut, c’est stabiliser l’équipe et recruter pour offrir une qualité de travail aux patients, mais aussi aux collaborateurs. » Actuellement en sous-effectif, « comme la plupart des cliniques en France », le groupe recherche quatre vétérinaires temps plein, deux en rural et deux en canin. « Au bout d’un moment, on ne peut plus tirer sur la corde », souligne Astrid Degueldre.
Quatre postes à pourvoir
Les difficultés de recrutement sont liées à plusieurs facteurs, comme l’image rurale du département. « On a tellement dit que le milieu rural était mort, déplore Benoît Gilet. Alors qu’il y a plein de choses à développer. »
Mais aussi aux contraintes liées au métier. « Quand on travaille avec du vivant, il y a une pression psychologique, confie Astrid Degueldre. Malheureusement, on ne peut pas tous les sauver, même si on aimerait. »
La première clinique a été fondée à Craon, avant d’en intégrer quatre autres.
La première clinique a été fondée à Craon, avant d’en intégrer quatre autres. | OUEST-FRANCE
À cela s’ajoutent les gardes, éreintantes. « Nous sommes joignables 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour les trois spécialités, précise Benoît Gilet. L’avantage du regroupement, quand l’effectif est au complet, c’est de pouvoir mieux répartir et espacer les gardes. »
Par ailleurs, l’évolution du monde rural exige aussi un niveau technique plus élevé. « On se forme, indique Astrid Degueldre. On a la chance d’avoir une équipe jeune qui a de la volonté. » « On se dit qu’on ne fait pas tout ça pour rien », conclut Benoît Gilet.
Dans le Sud-Mayenne, des vétérinaires ont fait le choix de se regrouper pour éviter de voir certaines cliniques fermer leurs portes. Un moyen de faire face à la pénurie de médecins, qui touche aussi les professionnels de la santé animale.
Astrid Degueldre, vétérinaire équin, et Benoît Gilet, vétérinaire rural, devant la clinique de Craon.
Astrid Degueldre, vétérinaire équin, et Benoît Gilet, vétérinaire rural, devant la clinique de Craon. | OUEST-FRANCE
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Ouest-France
Émilie GINESTOU.
Publié le 03/10/2021 à 11h52
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« Aujourd’hui, être vétérinaire et avoir une qualité de vie, c’est difficilement compatible. » À l’heure où la désertification médicale reste un enjeu majeur pour nos territoires, on parle encore peu des spécialistes de la santé animale. Pourtant, eux aussi souffrent de la pénurie de médecins.
Un constat qui a forgé l’histoire de la clinique vétérinaire Sud Mayenne. Avec sept associés et quarante-quatre salariés, cette structure est un regroupement de quatre établissements. « La première clinique a été fondée à Craon, explique Benoît Gilet, vétérinaire rural. En 2010, nous avons fusionné avec Cossé-le-Vivien, tout en gardant chacun ses locaux. Un an plus tard, nous avons repris celle de Quelaines-Saint-Gault, qui est aujourd’hui intégrée au site de Cossé. »
« Notre histoire est avant tout humaine »
En 2017, c’est au tour de Château-Gontier de rejoindre le groupe. La dernière reprise en date est celle de la clinique de Loiron, en juillet 2021.
Loin d’être une stratégie « pour vouloir devenir plus gros, notre histoire est avant tout humaine, insiste Astrid Degueldre, vétérinaire équin. À chaque fois, il s’agissait de professionnels qui arrivaient en fin de carrière et qui ne trouvaient pas de repreneur pour leur patientèle. Nous n’avons pas voulu les laisser tomber. »
Astrid Degueldre, vétérinaire équin, et Benoît Gilet, vétérinaire rural, devant la clinique de Craon.
Astrid Degueldre, vétérinaire équin, et Benoît Gilet, vétérinaire rural, devant la clinique de Craon. | OUEST-FRANCE
D’autant que l’intégration de nouveaux établissements implique aussi une augmentation de la charge de travail, « mais pas forcément des moyens », pour la clinique vétérinaire Sud Mayenne, qui possède trois pôles : canin, équin et rural.
« Aujourd’hui, ce qu’on veut, c’est stabiliser l’équipe et recruter pour offrir une qualité de travail aux patients, mais aussi aux collaborateurs. » Actuellement en sous-effectif, « comme la plupart des cliniques en France », le groupe recherche quatre vétérinaires temps plein, deux en rural et deux en canin. « Au bout d’un moment, on ne peut plus tirer sur la corde », souligne Astrid Degueldre.
Quatre postes à pourvoir
Les difficultés de recrutement sont liées à plusieurs facteurs, comme l’image rurale du département. « On a tellement dit que le milieu rural était mort, déplore Benoît Gilet. Alors qu’il y a plein de choses à développer. »
Mais aussi aux contraintes liées au métier. « Quand on travaille avec du vivant, il y a une pression psychologique, confie Astrid Degueldre. Malheureusement, on ne peut pas tous les sauver, même si on aimerait. »
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La première clinique a été fondée à Craon, avant d’en intégrer quatre autres. | OUEST-FRANCE
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marmotte- Agrinaute hors compétition
- Age : 58
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