Ma que calor dans les céréales !
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Ma que calor dans les céréales !
Depuis début octobre, en France, nous avons successivement connu :
- Une période plutôt plus fraiche que la moyenne, du 10 au 20 octobre
- Une période de forte douceur du 1er au 20 novembre
- Une brève et forte chute des températures dans les derniers jours de novembre, avec des gelées fréquentes… mais aucun dégât aux cultures
- A nouveau des températures supérieures aux moyennes depuis le début décembre
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A l’échelle de la France, la situation thermique de l'automne 2015 est partout supérieure à la moyenne pluriannuelle. Les cumuls de températures dépassent même le décile 8 sur plus de la moitié du territoire (2 ans / 10 parmi les plus chauds), en particulier dans le centre - ouest. Cet écart de somme de température est en médiane de 110°C, soit environ un phyllotherme de plus pour le blé. Il n’est donc pas étonnant que la très grande majorité des parcelles soit aujourd'hui au stade tallage. En date du 15/12, nous sommes donc sur une situation de précocité proche de celle de l’an dernier, mais moins chaude qu'à l'automne 2006 ou 2011. Mais tous les jours chauds rencontrés aujourd'hui vont finir par peser lourd à une saison où il fait généralement froid.
En parallèle, nous avons connu en moyenne sur la France 4 jours de gel de moins que la médiane (6 jours contre 10).
Néanmoins, pour la physiologie des cultures, il est trop tôt pour se prononcer : comme on a pu le voir en 2011-2012 et en 2014-2015, des cumuls élevés de température à la fin décembre peuvent aboutir à des dénouements très différents. S’ils prédisposent à une plus forte sensibilité au froid de fin d’hiver, ou peuvent conditionner des stades anticipés, c’est bien les conditions météo des mois de janvier et février qui conditionneront l’état des cultures en sortie d’hiver.
Jean Charles Deswartes (ARVALIS)
- Une période plutôt plus fraiche que la moyenne, du 10 au 20 octobre
- Une période de forte douceur du 1er au 20 novembre
- Une brève et forte chute des températures dans les derniers jours de novembre, avec des gelées fréquentes… mais aucun dégât aux cultures
- A nouveau des températures supérieures aux moyennes depuis le début décembre
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A l’échelle de la France, la situation thermique de l'automne 2015 est partout supérieure à la moyenne pluriannuelle. Les cumuls de températures dépassent même le décile 8 sur plus de la moitié du territoire (2 ans / 10 parmi les plus chauds), en particulier dans le centre - ouest. Cet écart de somme de température est en médiane de 110°C, soit environ un phyllotherme de plus pour le blé. Il n’est donc pas étonnant que la très grande majorité des parcelles soit aujourd'hui au stade tallage. En date du 15/12, nous sommes donc sur une situation de précocité proche de celle de l’an dernier, mais moins chaude qu'à l'automne 2006 ou 2011. Mais tous les jours chauds rencontrés aujourd'hui vont finir par peser lourd à une saison où il fait généralement froid.
En parallèle, nous avons connu en moyenne sur la France 4 jours de gel de moins que la médiane (6 jours contre 10).
Néanmoins, pour la physiologie des cultures, il est trop tôt pour se prononcer : comme on a pu le voir en 2011-2012 et en 2014-2015, des cumuls élevés de température à la fin décembre peuvent aboutir à des dénouements très différents. S’ils prédisposent à une plus forte sensibilité au froid de fin d’hiver, ou peuvent conditionner des stades anticipés, c’est bien les conditions météo des mois de janvier et février qui conditionneront l’état des cultures en sortie d’hiver.
Jean Charles Deswartes (ARVALIS)
Re: Ma que calor dans les céréales !
17 décembre 2015
Céréales à paille
Les mécanismes de la résistance au froid en lumière
Les conditions anormalement douces de cet automne et du début d’hiver refont émerger les craintes d’une arrivée brutale du froid et d’un scénario « 2012 ». Sans faire de pari sur la séquence météo à venir, faisons le point sur ce que l’on sait de la résistance au froid.
A variété constante, la résistance au froid fluctue au cours du tallage
La résistance au froid fluctue fortement au cours des premiers mois du cycle.
La semence, sèche, présente une résistance au froid maximale, notamment parce qu’elle est très peu hydratée. Dès lors que la plantule germe, la résistance au froid chute fortement, pour atteindre un minimum, que l’on situe environ au stade coléoptile. A partir de ce moment, la résistance au froid augmente à nouveau, pour atteindre un maximum (selon les espèces et les variétés : entre -10°C et -30°C) courant tallage. Il décroît alors à nouveau, pour laisser la culture de plus en plus exposée en fin de tallage et début de montaison.
Ce pic de résistance observé pendant le tallage est en fait lié à des mécanismes non visibles de l’extérieur, qui sont dépendants de la vernalisation. Une équipe de chercheurs canadiens a étudié la question et nous permet de comprendre un peu mieux les variations de résistance au froid :
• Lors de la phase de vernalisation (qui débute dès la germination, et qui est plus ou moins rapide selon la température), la plante est capable de s’endurcir au froid si elle rencontre des températures fraîches au préalable. Cet endurcissement peut être rapide (1 ou 2 jours à des températures proches du gel suffisent pour élever le niveau de résistance au froid de la plante) et d’autant plus efficace que les températures sont froides sans être létales. Néanmoins, plus les conditions d’endurcissement sont prolongées, plus la résistance progresse.
• Pendant la phase de vernalisation, les plantes peuvent se dés-endurcir (si les températures deviennent très douces (> 12-15°C)), puis se ré-endurcir.
• Evidemment, les variétés « très hiver », qui ont des besoins en vernalisation élevés, vont à la fois être capables d’endurcissement plus longtemps, mais aussi de niveaux de résistance plus importants ; à l’inverse, les variétés « alternatives » auront peu d’opportunité d’endurcissement, et n’atteindront pas les mêmes niveaux de résistance. Toute la résistance variétale au froid n’est pas conditionnée que par la vernalisation ; près de 50 % de la résistance variétale au champ est contrôlée par d’autres facteurs non connus à ce jour.
• A partir du moment où la vernalisation est terminée, 2 éléments importants apparaissent : d’une part, la résistance au froid diminue progressivement, et d’autre part le dés-endurcissement devient irrémédiable (si une période douce apparait, les plantes perdent définitivement leur résistance au froid).
Par contre, les travaux des chercheurs canadiens ne nous renseignent pas sur l’effet de la sensibilité à la photopériode des variétés. En effet, on sait que pour une part importante des variétés françaises, la phénologie est contrôlée par à la fois des besoins en vernalisation et des besoins en durée du jour, ce qui les empêche de faire leur transition florale trop précocément ; on ne sait donc pas si c’est la période de vernalisation « sensu stricto » (qui se termine normalement au début du tallage dans de nombreux cas) qui est déterminante pour la résistance au froid, ou si c’est la phase de « transition florale » (qui a lieu plutôt un à deux mois avant le stade épi 1 cm) qui est cruciale. Des travaux ont été débutés par nos équipes pour mieux comprendre ce qui se passe.
Comprendre la signification de la note de résistance au froid des variétés
Lors de l’épisode de froid dévastateur de février 2012, beaucoup se sont interrogés sur le manque apparent de corrélation entre les dégâts au champ et la note de résistance au froid des variétés donnée à l’inscription. Cela s’explique très simplement par le scénario de froid mis en jeu :
• Pour l’inscription, les variétés sont exposées (dans un dispositif spécifique, en altitude) à du froid précoce (tout début tallage en général), à un stade où elles sont en pleine acquisition de résistance au froid.
• En 2012, la majorité des parcelles détruites étaient très avancées, et avaient donc déjà dépassé la phase de résistance maximale, et dans certains cas, elles avaient même connu des périodes de dés-endurcissement courant janvier. On pouvait d’ailleurs assez facilement corréler les dégâts à la date de semis, ou à la précocité à montaison des variétés.
Ainsi, pour sécuriser (dans la mesure du possible) la résistance au froid d’une culture au champ, il faut à la fois prendre en compte sa note CTPS de résistance au froid, et bien ajuster la date de semis en fonction de la précocité à montaison.
Le scénario 2012 est très clairement extrême et atypique : le mois de février 1986 avait été aussi - voire plus - froid, mais les mois précédents ayant été froids également (très en deçà des moyennes pluriannuelles), les cultures étaient peu développées, et donc encore totalement résistantes. De plus, la vague de froid de février 2012 a duré, avec plusieurs petites « répliques », ce qui a empêché certaines parcelles de repartir.
Plus récemment, les premiers mois de 2014-2015 ont également été chauds (mais les semis moins précoces qu’en 2011-2012) ; cependant, le refroidissement progressif et durable de janvier a permis de ralentir les cultures et d’éviter tout accident ultérieur.
Jean-Charles DESWARTE (ARVALIS - Institut du végétal)
Céréales à paille
Les mécanismes de la résistance au froid en lumière
Les conditions anormalement douces de cet automne et du début d’hiver refont émerger les craintes d’une arrivée brutale du froid et d’un scénario « 2012 ». Sans faire de pari sur la séquence météo à venir, faisons le point sur ce que l’on sait de la résistance au froid.
A variété constante, la résistance au froid fluctue au cours du tallage
La résistance au froid fluctue fortement au cours des premiers mois du cycle.
La semence, sèche, présente une résistance au froid maximale, notamment parce qu’elle est très peu hydratée. Dès lors que la plantule germe, la résistance au froid chute fortement, pour atteindre un minimum, que l’on situe environ au stade coléoptile. A partir de ce moment, la résistance au froid augmente à nouveau, pour atteindre un maximum (selon les espèces et les variétés : entre -10°C et -30°C) courant tallage. Il décroît alors à nouveau, pour laisser la culture de plus en plus exposée en fin de tallage et début de montaison.
Ce pic de résistance observé pendant le tallage est en fait lié à des mécanismes non visibles de l’extérieur, qui sont dépendants de la vernalisation. Une équipe de chercheurs canadiens a étudié la question et nous permet de comprendre un peu mieux les variations de résistance au froid :
• Lors de la phase de vernalisation (qui débute dès la germination, et qui est plus ou moins rapide selon la température), la plante est capable de s’endurcir au froid si elle rencontre des températures fraîches au préalable. Cet endurcissement peut être rapide (1 ou 2 jours à des températures proches du gel suffisent pour élever le niveau de résistance au froid de la plante) et d’autant plus efficace que les températures sont froides sans être létales. Néanmoins, plus les conditions d’endurcissement sont prolongées, plus la résistance progresse.
• Pendant la phase de vernalisation, les plantes peuvent se dés-endurcir (si les températures deviennent très douces (> 12-15°C)), puis se ré-endurcir.
• Evidemment, les variétés « très hiver », qui ont des besoins en vernalisation élevés, vont à la fois être capables d’endurcissement plus longtemps, mais aussi de niveaux de résistance plus importants ; à l’inverse, les variétés « alternatives » auront peu d’opportunité d’endurcissement, et n’atteindront pas les mêmes niveaux de résistance. Toute la résistance variétale au froid n’est pas conditionnée que par la vernalisation ; près de 50 % de la résistance variétale au champ est contrôlée par d’autres facteurs non connus à ce jour.
• A partir du moment où la vernalisation est terminée, 2 éléments importants apparaissent : d’une part, la résistance au froid diminue progressivement, et d’autre part le dés-endurcissement devient irrémédiable (si une période douce apparait, les plantes perdent définitivement leur résistance au froid).
Par contre, les travaux des chercheurs canadiens ne nous renseignent pas sur l’effet de la sensibilité à la photopériode des variétés. En effet, on sait que pour une part importante des variétés françaises, la phénologie est contrôlée par à la fois des besoins en vernalisation et des besoins en durée du jour, ce qui les empêche de faire leur transition florale trop précocément ; on ne sait donc pas si c’est la période de vernalisation « sensu stricto » (qui se termine normalement au début du tallage dans de nombreux cas) qui est déterminante pour la résistance au froid, ou si c’est la phase de « transition florale » (qui a lieu plutôt un à deux mois avant le stade épi 1 cm) qui est cruciale. Des travaux ont été débutés par nos équipes pour mieux comprendre ce qui se passe.
Comprendre la signification de la note de résistance au froid des variétés
Lors de l’épisode de froid dévastateur de février 2012, beaucoup se sont interrogés sur le manque apparent de corrélation entre les dégâts au champ et la note de résistance au froid des variétés donnée à l’inscription. Cela s’explique très simplement par le scénario de froid mis en jeu :
• Pour l’inscription, les variétés sont exposées (dans un dispositif spécifique, en altitude) à du froid précoce (tout début tallage en général), à un stade où elles sont en pleine acquisition de résistance au froid.
• En 2012, la majorité des parcelles détruites étaient très avancées, et avaient donc déjà dépassé la phase de résistance maximale, et dans certains cas, elles avaient même connu des périodes de dés-endurcissement courant janvier. On pouvait d’ailleurs assez facilement corréler les dégâts à la date de semis, ou à la précocité à montaison des variétés.
Ainsi, pour sécuriser (dans la mesure du possible) la résistance au froid d’une culture au champ, il faut à la fois prendre en compte sa note CTPS de résistance au froid, et bien ajuster la date de semis en fonction de la précocité à montaison.
Le scénario 2012 est très clairement extrême et atypique : le mois de février 1986 avait été aussi - voire plus - froid, mais les mois précédents ayant été froids également (très en deçà des moyennes pluriannuelles), les cultures étaient peu développées, et donc encore totalement résistantes. De plus, la vague de froid de février 2012 a duré, avec plusieurs petites « répliques », ce qui a empêché certaines parcelles de repartir.
Plus récemment, les premiers mois de 2014-2015 ont également été chauds (mais les semis moins précoces qu’en 2011-2012) ; cependant, le refroidissement progressif et durable de janvier a permis de ralentir les cultures et d’éviter tout accident ultérieur.
Jean-Charles DESWARTE (ARVALIS - Institut du végétal)
Re: Ma que calor dans les céréales !
et comme 2012 les rdt des céréales de prts etaient tres bon
grabouille- Agrinaute hors compétition
- Age : 105
Re: Ma que calor dans les céréales !
Et à l'inverse ceux de 2003 (aussi après dégats de gel) très mauvais ... Donc, difficile de prévoir.grabouille a écrit:et comme 2012 les rdt des céréales de prts etaient tres bon
Pour l'instant on constate, on anticipe, ... rien de plus !!!
Re: Ma que calor dans les céréales !
peu en 2003 ,que le fameux PR....chez le beau pereamDBs9 a écrit:Et à l'inverse ceux de 2003 (aussi après dégats de gel) très mauvais ... Donc, difficile de prévoir.grabouille a écrit:et comme 2012 les rdt des céréales de prts etaient tres bon
Pour l'instant on constate, on anticipe, ... rien de plus !!!
on avait remis du mais derriere
grabouille- Agrinaute hors compétition
- Age : 105
Re: Ma que calor dans les céréales !
la normale c'est combien de degré ?amDBs9 a écrit:Depuis début octobre, en France, nous avons successivement connu :
- Une période plutôt plus fraiche que la moyenne, du 10 au 20 octobre
- Une période de forte douceur du 1er au 20 novembre
- Une brève et forte chute des températures dans les derniers jours de novembre, avec des gelées fréquentes… mais aucun dégât aux cultures
- A nouveau des températures supérieures aux moyennes depuis le début décembre
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A l’échelle de la France, la situation thermique de l'automne 2015 est partout supérieure à la moyenne pluriannuelle. Les cumuls de températures dépassent même le décile 8 sur plus de la moitié du territoire (2 ans / 10 parmi les plus chauds), en particulier dans le centre - ouest. Cet écart de somme de température est en médiane de 110°C, soit environ un phyllotherme de plus pour le blé. Il n’est donc pas étonnant que la très grande majorité des parcelles soit aujourd'hui au stade tallage. En date du 15/12, nous sommes donc sur une situation de précocité proche de celle de l’an dernier, mais moins chaude qu'à l'automne 2006 ou 2011. Mais tous les jours chauds rencontrés aujourd'hui vont finir par peser lourd à une saison où il fait généralement froid.
En parallèle, nous avons connu en moyenne sur la France 4 jours de gel de moins que la médiane (6 jours contre 10).
Néanmoins, pour la physiologie des cultures, il est trop tôt pour se prononcer : comme on a pu le voir en 2011-2012 et en 2014-2015, des cumuls élevés de température à la fin décembre peuvent aboutir à des dénouements très différents. S’ils prédisposent à une plus forte sensibilité au froid de fin d’hiver, ou peuvent conditionner des stades anticipés, c’est bien les conditions météo des mois de janvier et février qui conditionneront l’état des cultures en sortie d’hiver.
Jean Charles Deswartes (ARVALIS)
grabouille- Agrinaute hors compétition
- Age : 105
Re: Ma que calor dans les céréales !
je m'en souviens ,il n'y avait pas de neige ,j'etais allé voir des sdt dans l'yonneamDBs9 a écrit:En Bourgogne, toutes les Esterel ... et des Soissons.
ici on en avait un petit peu ,ca a suffit pour la plupart
grabouille- Agrinaute hors compétition
- Age : 105
Re: Ma que calor dans les céréales !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]grabouille a écrit:la normale c'est combien de degré ?amDBs9 a écrit:Depuis début octobre, en France, nous avons successivement connu :
- Une période plutôt plus fraiche que la moyenne, du 10 au 20 octobre
- Une période de forte douceur du 1er au 20 novembre
- Une brève et forte chute des températures dans les derniers jours de novembre, avec des gelées fréquentes… mais aucun dégât aux cultures
- A nouveau des températures supérieures aux moyennes depuis le début décembre
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A l’échelle de la France, la situation thermique de l'automne 2015 est partout supérieure à la moyenne pluriannuelle. Les cumuls de températures dépassent même le décile 8 sur plus de la moitié du territoire (2 ans / 10 parmi les plus chauds), en particulier dans le centre - ouest. Cet écart de somme de température est en médiane de 110°C, soit environ un phyllotherme de plus pour le blé. Il n’est donc pas étonnant que la très grande majorité des parcelles soit aujourd'hui au stade tallage. En date du 15/12, nous sommes donc sur une situation de précocité proche de celle de l’an dernier, mais moins chaude qu'à l'automne 2006 ou 2011. Mais tous les jours chauds rencontrés aujourd'hui vont finir par peser lourd à une saison où il fait généralement froid.
En parallèle, nous avons connu en moyenne sur la France 4 jours de gel de moins que la médiane (6 jours contre 10).
Néanmoins, pour la physiologie des cultures, il est trop tôt pour se prononcer : comme on a pu le voir en 2011-2012 et en 2014-2015, des cumuls élevés de température à la fin décembre peuvent aboutir à des dénouements très différents. S’ils prédisposent à une plus forte sensibilité au froid de fin d’hiver, ou peuvent conditionner des stades anticipés, c’est bien les conditions météo des mois de janvier et février qui conditionneront l’état des cultures en sortie d’hiver.
Jean Charles Deswartes (ARVALIS)
Re: Ma que calor dans les céréales !
donc on a 40 % de plus cette année par rapport a la médiane .....
et la fin de mois va etre identique
et la fin de mois va etre identique
grabouille- Agrinaute hors compétition
- Age : 105
Re: Ma que calor dans les céréales !
Et si vous avez bien lu au dessus où ça parle de vernalisation, pour info Apache semé le 10/10/2015 à Dijon aura fini de vernaliser le 06/01/2016 ... Après ya plus qu'à "serrer des fesses" !
Re: Ma que calor dans les céréales !
Pas tant que ça, semis d'octobre à janvier , en 56 gel d'amplitude en février, +10° le jour, -10° la nuit, dixit mon vieux qui raconte "l'époque de son vieux "
vivanden- Agrinaute hors compétition
- Age : 41
Re: Ma que calor dans les céréales !
vivanden a écrit:
Pas tant que ça, semis d'octobre à janvier , en 56 gel d'amplitude en février, +10° le jour, -10° la nuit, dixit mon vieux qui raconte "l'époque de son vieux "
Si la tendance est à la précocité des semis dans les systèmes céréaliers. Dans nos secteurs d'autres ont moins le temps de finir de semer au 05/10.
Dire qu'au mois d'octobre, certains s'inquiétaient du développement des cultures...
agritof- Agrinaute hors compétition
- Age : 47
Re: Ma que calor dans les céréales !
me souviens mieux de 79 que de 56
en 79 il pleuvait à midi avec 10 °
à minuit il faisait près de - 10 °
en 79 il pleuvait à midi avec 10 °
à minuit il faisait près de - 10 °
jack77- Agrinaute hors compétition
- Age : 62
Re: Ma que calor dans les céréales !
m'en souvient tres bien ,on reveillonnait chez des voisins ,les invités n'ont pas pu repartir en voiture ......
les blés etant gelé ,on avait semé du Talent dans 5 cm de neige en fevrier......
les blés etant gelé ,on avait semé du Talent dans 5 cm de neige en fevrier......
grabouille- Agrinaute hors compétition
- Age : 105
Re: Ma que calor dans les céréales !
et les niveaux de flotte sa vous inquiète pas
digne d'un moi d'aout et les terres et labour de debut avril. sa serai c'est grand temps qu'il pleuve
digne d'un moi d'aout et les terres et labour de debut avril. sa serai c'est grand temps qu'il pleuve
Re: Ma que calor dans les céréales !
agritof a écrit:vivanden a écrit:
Pas tant que ça, semis d'octobre à janvier , en 56 gel d'amplitude en février, +10° le jour, -10° la nuit, dixit mon vieux qui raconte "l'époque de son vieux "
Si la tendance est à la précocité des semis dans les systèmes céréaliers. Dans nos secteurs d'autres ont moins le temps de finir de semer au 05/10.
Dire qu'au mois d'octobre, certains s'inquiétaient du développement des cultures...
on s'inquiète toujours quand c'est moche pas quand c'est trop beau,
vivanden- Agrinaute hors compétition
- Age : 41
Re: Ma que calor dans les céréales !
amDBs9 a écrit:Bin, ne me dites pas que c'est moche en ce moment !
T'as pas vu mon kilimanjaro , il pousse pas vite
vivanden- Agrinaute hors compétition
- Age : 41
Re: Ma que calor dans les céréales !
bah justement quand c'est beau c'est pas bon signe, les anciens disent toujours ue l'on ne voit les blés beau qu'une fois
Faby- Agrinaute hors compétition
- Age : 50
Re: Ma que calor dans les céréales !
Ah ben... joyeux Noël en perspective ! Moi ça m'inquiète de voir les champs trop beauamDBs9 a écrit:Et si vous avez bien lu au dessus où ça parle de vernalisation, pour info Apache semé le 10/10/2015 à Dijon aura fini de vernaliser le 06/01/2016 ... Après ya plus qu'à "serrer des fesses" !
Nous avons semé fin septembre début octobre ... Ça galope, ça galope !
Bon, je me souviens de l' hiver 90 /91 il n'avait pratiquement pas gelé, cette configuration me rassurerait !
salicapi- Agrinaute hors compétition
- Age : 68
Re: Ma que calor dans les céréales !
amDBs9 a écrit:Bin, ne me dites pas que c'est moche en ce moment !
Si si. Mes OH ont très très mal apprécié les herbicides racinaires qui ont été absorbé par les feuilles...
Heureusement qu'il ne gèle pas...
forbo17- Agrinaute hors compétition
- Age : 42
Re: Ma que calor dans les céréales !
Mieux = 2006 - 2007.salicapi a écrit:Ah ben... joyeux Noël en perspective ! Moi ça m'inquiète de voir les champs trop beauamDBs9 a écrit:Et si vous avez bien lu au dessus où ça parle de vernalisation, pour info Apache semé le 10/10/2015 à Dijon aura fini de vernaliser le 06/01/2016 ... Après ya plus qu'à "serrer des fesses" !
Nous avons semé fin septembre début octobre ... Ça galope, ça galope !
Bon, je me souviens de l' hiver 90 /91 il n'avait pratiquement pas gelé, cette configuration me rassurerait !
Re: Ma que calor dans les céréales !
et année pourri en maladies 2007 si je ne m'abuse
Faby- Agrinaute hors compétition
- Age : 50
Re: Ma que calor dans les céréales !
Et oui, en rouille brune en particulier compte tenu de la chaleur hivernale.
Re: Ma que calor dans les céréales !
2007 = absence de gel+ sécheresse montaison + 0 soleil au mois de juin + rouille brune.
Récolte à oublier.
Récolte à oublier.
agritof- Agrinaute hors compétition
- Age : 47
Re: Ma que calor dans les céréales !
Oui, atypiquement hyper nulle 2007 !!! Encore pire dans le nord de la France.
Re: Ma que calor dans les céréales !
En 79, 80 cm de neige iciamDBs9 a écrit:Oui, on a eu çà aussi le 31/12/1979 ...
tof- Agrinaute hors compétition
- Age : 56
Re: Ma que calor dans les céréales !
Après 2011fadu a écrit:ma plus mauvaise !
tof- Agrinaute hors compétition
- Age : 56
Re: Ma que calor dans les céréales !
Tu nous a donne l exemple d apache luc pour la vernalisation, peux tu nous donner un autre exemple avec un ble tres hiver stp?
Invité- Invité
Re: Ma que calor dans les céréales !
Fructidor à Dijon, semé le 10/10/2015 = vernalisé le 16/01/2016.
Re: Ma que calor dans les céréales !
amDBs9 a écrit:Fructidor à Dijon, semé le 10/10/2015 = vernalisé le 16/01/2016.
Impeccable...
Le vrai froid commencera peu etre juste après.
En même temps, l'hiver calendaire ne commence que dans 2 jours!
forbo17- Agrinaute hors compétition
- Age : 42
Re: Ma que calor dans les céréales !
c'est l'année de mon mariage !amDBs9 a écrit:Oui, atypiquement hyper nulle 2007 !!! Encore pire dans le nord de la France.
cochebille- Agrinaute hors compétition
- Age : 44
Re: Ma que calor dans les céréales !
Ben voilà !!cochebille a écrit:c'est l'année de mon mariage !amDBs9 a écrit:Oui, atypiquement hyper nulle 2007 !!! Encore pire dans le nord de la France.
tof- Agrinaute hors compétition
- Age : 56
Re: Ma que calor dans les céréales !
Non mais faut pas dire ça, ok moisson galère, foin impossible à faire, mais alors qu'elle java en septembre !
cochebille- Agrinaute hors compétition
- Age : 44
Re: Ma que calor dans les céréales !
2011 fut nettement meilleur pour moi surtout q ue j'avais en 2007 une parcelle en agriculture intégrée et j'ai juré que l'on ne m'y reprendrai plus !tof a écrit:Après 2011fadu a écrit:ma plus mauvaise !
Faby- Agrinaute hors compétition
- Age : 50
Re: Ma que calor dans les céréales !
une erreur de jeunesse !!!!!
Faby- Agrinaute hors compétition
- Age : 50
Re: Ma que calor dans les céréales !
fadu a écrit:2011 fut nettement meilleur pour moi surtout q ue j'avais en 2007 une parcelle en agriculture intégrée et j'ai juré que l'on ne m'y reprendrai plus !tof a écrit:Après 2011fadu a écrit:ma plus mauvaise !
Dans les bons limons du Nord, 2011 a été très bon. Dans le 80, en 2011, tu avais d'un côté ceux qui avaient 6-8T de moyenne et de l'autre ceux à 10-12T et pas d'intermédiaire.
Pour la notion de protection intégrée, tout dépend de ce qu'on y met derrière. La CA80 a bien développé une stratégie PI+Bas volume dont je suis proche.
agritof- Agrinaute hors compétition
- Age : 47
Re: Ma que calor dans les céréales !
la stratégie PI/BV est bonne (en partie dans nos préco) attention cependant pas de racourcisseur dans la théorie, et là je joue pas .Dose N trop élevé m^me en décalé
Faby- Agrinaute hors compétition
- Age : 50
Re: Ma que calor dans les céréales !
Au pays des CCC+moddus, on peut considérer qu'une petite dose de CCC est plutôt une stratégie light...
agritof- Agrinaute hors compétition
- Age : 47
Re: Ma que calor dans les céréales !
oui, mais je me rappelle a l'époque le discours de pas de regulateur sinon tu provoque un stress a la plante qui la fragilise (B.O ca 27)
Faby- Agrinaute hors compétition
- Age : 50
Re: Ma que calor dans les céréales !
Avec le CCC, l'impact est nul. Par contre, moddus ou pire meddax a parfois des effets sur le rdt (voir livre blanc gembloux en autres).
agritof- Agrinaute hors compétition
- Age : 47
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